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Humoriste animant les cabarets de Prague au début du XXe siècle, le libertaire Jaroslav Hašek est une figure majeure de la littérature tchèque. Comme son personnage du brave soldat Chvéïk, il a été confronté à la bêtise de l’armée et de la guerre. Souvent interdits, brûlés par les nazis en 1933, ses livres provoquent toujours un rire subversif.
Francisco Ferrer (1859-1909) est le fondateur de « l’école moderne », laïque et mixte, dont la pédagogie libertaire eut un retentissement énorme dans toute l’Europe et continue à faire des émules.
Ce poème d'Eugène Pottier, écrit en 1871 et publié en 1887, était dédié à Gustave Lefrançais, membre de la Commune. Illégal durant des années dans de nombreux pays d'Europe, hymne national de l'URSS jusqu'en 1944 (dans une version expurgée de son très antimilitariste cinquième couplet), ce chant de révolte fut également porté par une musique...
A Armentières, importante citée ouvrière, le mécontentement des tisseurs était grand, leur salaire était de 1 fr 50 par jour. Le patronat refusa de les augmenter.
« La grève a duré trois bons mois, pendant lesquels la plus parfaite harmonie n’a cessé de régner parmi les ouvriers. Et ce furent des spectacles impressionnants que ces longues théories d’hommes et de femmes, bravant toutes les intempéries pour aller là où une leçon s’imposait, afin de faire comprendre aux patrons les plus féroces qu’il y a des limites à tout. Souvent on se plaint de l’influence déprimante des femmes. Chez nous, elles se sont toujours montrées les plus énergiques et les plus ardentes. On peut même dire qu’elles furent une des causes importantes de la victoire. »
Jean-Baptiste Platel, secrétaire du syndicat des boutonniers La Vie ouvrière, n°7, 5 janvier 1910
